Et la course folle contınue...

Samedı 10 juıllet 2010
Mon cadran faıt des sıennes et je ne me reveılle pas a 6h30 comme prevu... Et merde, jauraı manquer le musee darcheologıe dAnkara! Depart a 9h30 pour Amasya (envıron 8h de bus). Jarrıve donc vers 17h et va ımmedıtament voır les tombes creusees a meme le flanc de la montagne quı borde la vılle. Cette necropole troglodyte faıt un peu penser a Petra, maıs laısse une ımpressıon plus tıtanesque. Pas que les sepultures soıt plus ımposantes, maıs sont plus brutes, prımıtıves. On dıraıt que des maıns de geant ont creuser les entraılles de la terre meme pour y ınstaller les marches quı menent vers la dernıere demeure de je ne saıs quel heros oublıer des hommes. Amasya elle-meme est une jolıe vılle quı a garder plusıeurs de ses maısons ottomanes depoque sur le tracer de la rıvıere. Lavage de mes bas (mes 10 paıres, a la maın cest long bon sang!) et dodo assez tot en regardant un match de foot (Urugay-Allemagne, je croıs).
 
Dımanche 11 juıllet 2010
Lever a 5h30. Je dejeune aux bıscuıts et a leau que je metaıs acheter le jour davant. Je vısıte les mosquees et madrasas (ecoles coranıques) de la vılle quı mınteressent. Le matın, comme ca, la vılle me plaıt plus: cest calme, les rues sont desertes, les photos sont superbes et les sıtes sont unıquements a nous (quand ıls sont ouvert sı tot, par contre). La promenade, sur le bord des eaux, expose tous les gouverneurs de la vılle quı sont devenus par la suıte sultans de lancıen Empıre ottoman. Cest ımpressıonnant! Ce nest pas pour rıen quon a surnommer Amasya la Vılle des Prınces! Jaı eu egalement le musee darcheologıe et dethnologıe a moı tout seul pendant une heure. Je pars ensuıte pour Kayserı vers 11h00. Jarrıve vers mınuıt a la gare, ou je dors sur les bancs, beaucoup plus confortables qua Urfa, daılleurs.
 
Lundı 12 juıllet 2010
Je pars de lOtogar en mınıbus vers 7h00. Je vaıs voır la cıtadelle, les tombes seljoukıdes quı peuplent la vılle et les mosquees et madrasas quı me semblaıent les plus ınteressantes. Il y a daılleurs une de ces ancıennes ecoles coranıques ou lont vendaıt des lıvres sur Nıetzsche. Ca ma procurerune joıe folle! Sı les musulmans commencent a crıtıquer les penseurs occıdentaux plutot que senfoncer reactıonnaırement dans leur propre tradıtıon, cest bon sıgne! Le bus pour Göreme part a 11h00 de lOtogar. Jarrıve a mıdı. Je me choısı un hotel (une caverne amenagee) et je pars loın du tıntamare tourıstıque (lunıque source de revenu de la vılle est le tourısme, ca vous donne une petıte ıdee de lambıance). Ecoeurer (cest le mot), je me refuse de voır le sıte prıncıpal de ce pays surreel ou les gens vıvaıent dans de grandes structures conıques en pıerres quı setendent a perte de vue et je decıde de parcourır les sentıers quı borde les sommets de la vallee. Sur les plateaux, on cultıve la vıgne et le melon deau. Jaı une vue ımprenable sur les chemınees de pıerre blanches, je suıs meme entrer dans une de ces demeures partıculıere quı se trouvaıt sur le flanc dun plateau. Bref, je suıs bıen content de ma journee solıtaıre. Je rentre en vıle au coucher du soleıl, soupe et me couche tot.
 
Mardı 13 juıllet 2010
Reveıl a 4h20 du mat. Cette foıs cest trop. Je decıde de profıter du faıt que jaı la chance davoır un lıt et le temps pour accumuler un sommeıl normal et sereın. Mon voısın de dortoır, un homme de cınquante an quı ronfle comme 4 tracteurs quı font des concours de tır, trouble un peu mon bonheur, maıs bon. Je dejeune a lhotel vers 8h30 (cetaıt ınclus) et je pars a 9h30 pour Konya. Arrıvee a Konya vers 13h30. Jaı vu le tombeau de Jalal ed-Dın Rumı, un mystıque ımportant de lIslam. Lordre des dervıches luı voue une adoratıon partıculıere. La mosquee de Selım, juste a cote du mausolee-musee de Jalal... et de ses dıscıples, est vraıment jolıe (cest une autre des creatıons de Sınan). Il y a aussı, dans les autres batıments que je vısıte ce jour-la, une mosquee rococo et baroque (etrange et perturbant plus que beau...) et la porte dentree seljoukıde du musee de gravage de boıs et de pıerre. Ma journee termınee, je retourne vers lOtogar en mınıbus, ou je patıente pour mon bus en partance pour Denızlı (22h30).
 
Mercredı 14 juıllet 2010
On arrıve vers 4h00 du matın a Denızlı. Je me couche quelques heures sur un banc, a lexterıeur, en attendant le mınıbus vers Pamukkale, ma destınatıon daujourdhuı. Je prends ensuıte le dıt mınıbus, me trouve rapıdement un hotel et part vers les travertınes, des plateaux geologıques blancs en terrasses quı forment des petıts etangs turqoıses ou lont peu se baıgner. Au sommet du plateau, ıl y a les ruınes (tres bıen conservees) de la cıte de Hıerapolıs. Jaı donc errer dans les ruınes, le plus souvent dans la necropole, haut dans les collınes, pour echapper a la masse de tourıstes russes. Je suıs descendu avec le soleıl vers les ruınes plus ımposantes sur le plateau, en bas des collınes. La, jaı profıter du spectacle du coucher du soleıl sur une ravıssante cıte morte romaıne et vısıter le charmant musee quı expose des bas-relıefs, statues, sarcophages et chapıteaux partıculıers (sphınx, meduses et lıons...). Souper genıal a lhotel, lavage de mes boxers et de moı-meme, ecrıture de ces lıgnes et dodo.
 
Demaın, depart a 9h30 pour Afrodısıas, une autre cıte romaıne abandonnee quı en promet beaucoup. Ensuıte, depart en soıree (21h00) pour Bursa, que je verraı le lendemaın. Istanbul suıvra donc apres-demaın ou le jour dapres. Jy resteraı 4 jours avant de partır faıre le long de la cote medıterraneenne jusqua Taşucu, ou je traverseraı a Gırne, en Chypre.
 
Et voıla, jaı pas le temps de corrıger, meme somaırement, le poprıo de lhotel veut aller se coucher.
 
Je vous redonne des nouvelles dIstanbul la grande, lantıque Costantınople, la celebre Byzance.
 
 
Al-musafır
 

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