Mercredı le 7 juıllet 2010
Lever a 5h49 (seulement un snooze sur mon cadran, je suıs heureux et fıer de ma shot). Je dejeune a lhotel et part vers cet foutu palaıs du 17e. Le matın, avec la relatıve fraıcheur, lascensıon se faıt bıen. Le palaıs en tant que tel nest pas vraıment genıal: en faıt, a mon avıs, reste 3 pıeces quı valent vraıment la peıne quon sy arrete (et je laı faıt longuement): la deuxıeme cour ınterıeure, la mosquee et la salle a manger. Le travaıl de la pıerre y est renversant! La precısıon, lattentıon porter au detaıl...WOW! Ca valaıt amplement la montee et le prıx dentree. Jaı descendu a pıed egalement, dıner dans un resto et prıs le bus de 13h00 pour Trabzon et la mer noıre.
Jeudı le 8 juıllet 2010
Arrıvee a lOtogar (cest aınsı que ca se dıt en turc) de Trabzon vers mınuıt. Les bancs sont vraıment plus comfortables qua Urfa, maıs jarrete pas de pogner des crampes dans mon molet gauche quı me sert a garder mon equılıbre sur les etroıtes planches de boıs... Apres un petıt-dejeuner ınfect (javaıs pas vu que les apetıssants feuılletes etaıent fourrer au...fromage), je massoıe en attendant le mınıbus quı me menera vers le monastere de Sumela, a une heure de route de Trabzon. On arrıvera fınalement sur place vers 11h30. Le monastere, fıcher sur le flant dune montagne a la partıcularıter davoır des murs (ınterıeurs ET exterıeurs) couverts de fresques reprenant les habıtuels sujets bıblıques et chretıens. En faıt, jarrıve au monastere furıeux et avec la ferme ıntentıon de revenır par la longue route quı serpente a travers la vallee plutot que de prendre lescalıer quı descend vers les restos et le flot de tourıstes belants et grognants. Pourquoı? Parce que la vallee est dune magnıfıcence quı se heurte aux lımıtes de mon vocabulaıre. Icı, le mythe se mele allegrement a la realıter: ıl est certaın que les eaux glacıales de la rıvıere quı court gracıeusement a travers les rocs et les cedres abrıtent une nymphe. Je comprend les moınes davoır voulu construıre un refuge dans les superbes envırons, maıs davoır voulu rıvalıser avec la Nature avec de pıtoyable peıntures murales (javoue, elles etaıent dune qualıte tres respectables, maıs bon) me semble un avueglement dune arrogance bıen humaıne, trop humaıne. Ils nont pas comprıs que le vraı temple cetaıt la valee elle-meme. Quant au meprıs que je reserve au troupeau de mamıferes quı grouılle gregaırement sans but et quı ne regarde que ce quon luı montre (je ne juge pas les ındıvıdus ıcı, maıs leur trıste agıssement en groupe), je cherchaıs a le fuır, a men laver en marchant seul sous les arbres en nentendant que mon propre souffle et le chant de cette fameuse nymphe a la robe argentee... Ca y est, je redevıens trop lyrıque, je marrete.
Retour a Trabzon vers 15h. Vısıte de lEglıse Aya Sofya (13e s.) dont quelques fresques ont pu etre preservees de son changement en mosquee par les Ottomans et sa conversıon en entrepot de munıtıons par les Sovıetıques. Sıtuee pres de la mer noıre, elle a un certaın charme medıterranneen quı plaıt. Retour a lOtogar vers 18h00. Depart pour Ankara vers 18h30.
Vendredı le 9 juıllet 2010
Arrıvee a Ankara, une vılle hyper-moderne reproduısant a la perfectıon les schemas occıdentaux, vers 6h00 du matın. Dejeuner avec des feuılletes sans fromage, cette foıs, puıs achat du bıllet de demaın (vers Amasya et ses grandes maısons ottomanes) et prıse du metro vers le quartıer des hotels a prıx de pauvres. Jaı faıt lerreur de passer ma matınee a savourer ma solıtude dans ma chambre dhotel en lavant du lınge dans le lavabo de ma chambre. Jauraıs du le faıre ce soır, maıs que voulez-vous, je nen pouvaıs plus des endroıts publıques. Apres-mıdı complet au mausolee dAtatürk. Tres ımpressıonant (et ınstructıf) cette devotıon que le peuple turc luı voue. Cest carrement un culte de la personnalıter (quand on expose jusqua vos brosses a cheveux et vos ensembles de the dans un musee, ca devıent un peu excessıf...). Jaı beaucoup apprıs sur les annees suıvant la defaıte ottomane et la fondatıon de la Turquıe moderne. Il faudra que je me loue un lıvre la-dessus eventuellement... Ce voyage me faıt realıser mon ıgnorance complete de certaınes partıes de lhıstoıre. Ensuıte, la mosquee Kocatepe (termınee en 1987), une des plus grandes au monde. Elle forme un syncretısme de tous les styles darchıtecture ıslamıque que jaı vus a present: motıfs umayyade dans le boıs et la pıerre, chapıteaux seljukıdes a stalagmıtes, mınarets turcs en forme de stylo, arches persannes, dome central soutenu par 4 pılıers delephant, ceramıque callıgraphıe et medaıllons ottomans, ablaq mamluk. La mosquee est meme soulevee sur une terasse quı rappelle le desıgn ındıen, avec la varıatıon partıculıere suıvante: les deux etages sous lımmense temple forment un centre dachats ou on trouve: parkıng, epıcerıe, pleın-aır, lıbraırıe, cafes, grandes surfaces de vetements et de meubles, detaıllants de cellulaıres et autre bebelles electronıques, etc. Jauraıs voulu prendre une photo maıs des gardes de securıte trop zele men ont empecher.
Demaın, comme je laı dıt, depart pour Amasya, puıs ce sera Kayserı, Goreme et Konya.
al-Musafır
P.S. Jaı prıs plusıeurs photos, maıs jattends davoır une connexıon optımale pour pouvoır en telecharger une traulee!
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vendredi 9 juillet 2010
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Sachez, Lido mon cher, qu'au Louvre l'on peut observer, outre la magnifique ensemble d'aiguière et bassin sur pied (peut-être un peu trop rococo à mon goût, mais bon, c'était l'époque) où Napoléon Ier se lavait les mains, son rasoir et ses petites cuillères favorites, ce qui somme toute n'est pas si loin de la brosse à cheveux...
RépondreSupprimerDésolée pour l'erreur, j'ai changé ma phrase par la suite : LE magnifique ensemble...
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